Et si vous essayiez de sourire la prochaine fois que vous mĂ©ditez ? đ
On a tendance Ă prendre la mĂ©ditation avec trop de sĂ©rieux. « Il faut que je me concentre ! ». Le visage se fait grave, et parfois l’effort de concentration est si intense que l’on voit un petit pli apparaitre entre les sourcils…
Pourtant, si vous avez dĂ©jĂ observĂ© des reprĂ©sentations de Bouddha, on lui voit gĂ©nĂ©ralement un doux sourire aux lĂšvres. Vous allez me rĂ©torquer que c’est parce que pour un ĂȘtre Ă©veillĂ©, la mĂ©ditation est une partie de plaisir mais que c’est loin d’ĂȘtre aussi simple pour nous autres, pauvres ĂȘtres encore endormis…
Pourtant c’est lĂ que rĂ©side le secret de la mĂ©ditation : ĂȘtre concentrĂ© mais dĂ©tendu, avec une attention aussi lĂ©gĂšre qu’une plume… La bonne nouvelle ? C’est la politique du moindre effort ! L’autre bonne nouvelle ? MĂ©diter devient beaucoup plus agrĂ©able quand on prend l’exercice avec davantage de lĂ©gĂšretĂ© đȘ¶.
Pour vous y aider, commencez par relever dĂ©licatement les coins de votre bouche. Sourire, c’est dire au cerveau « tout va bien », et c’est un message qu’il a besoin d’entendre, encore et encore ! Sentez que vous souriez de l’intĂ©rieur, comme un observateur amusĂ© et dĂ©tachĂ© face Ă tout ce qui surgit.
Au lieu de juger votre mental rebelle avec impatience, exaspĂ©ration (voire dĂ©sespoir đ), regardez-le avec la mĂȘme bienveillance que vous auriez pour un chiot (ou chaton, ou veau, ou tout autre bĂ©bĂ© animal qui a votre prĂ©fĂ©rence) : il saute partout mais vous ne pouvez pas vous empĂȘcher de sourire en l’observant. Vous ne vous attendez pas Ă le dresser en cinq minutes ; pour le calmer et l’attirer vers vous, vous savez que rien ne sert de vous Ă©nerver et qu’il vaut mieux lui proposer un objet qui capte son attention. Et s’il repart gambader au bout de trois secondes, vous ne vous mettez pas Ă le critiquer vertement pour ça ! Et bien considĂ©rez dorĂ©navant que votre mental, c’est ce bĂ©bĂ© animal. Il a juste besoin d’un peu de temps et d’entraĂźnement, ce n’est pas grave s’il ne vous obĂ©it pas au doigt et Ă l’oeil de suite đ.
Alors Ă vos sourires les mĂ©ditants, TOUT VA BIEN âșïžâșïžâșïž.